Les petites choses de ma vie... sous le tilleul

Cela fait bien longtemps que j'avais envie de fabriquer mon propre kimchi, une spécialité de chou lacto-fermenté épicé, d'origine coréenne si je ne me trompe pas. L'année dernière j'ai expérimenté plusieurs légumes en lacto-fermentation et comme nous les avons savourés sans aucun désagrément, j'ai décidé d'aller un cran plus loin. J'ai fait à ma façon en mixant deux recettes lues dans Horizons culinaires pour l'une, Fermenter presque tout avec presque rien pour l'autre (celle-ci m'étant bien plus utile).

Deux points d'attention : le kimchi est encore en fermentation donc nous ne l'avons pas encore goûté ! Et vous le verrez, je cuisine "à ma façon" donc je ne serai pas précise sur les quantités !

J'ai choisi un beau chou chinois de la ferme, que j'ai émincé d'abord finement au niveau de la point et en morceaux plus gros au niveau du blanc (3 cm environ). Il faisait environ 600g de mémoire.

J'ai recouvert les morceaux d'un litre d'eau et de 75g de sel. J'ai bien remué à plusieurs reprises en le laissant mariner environ 1h30 et jusqu'à ce que les plus gros morceaux plient sans rompre.

Pendant ce temps j'ai préparé le mélange pimenté avec : une pomme et un demi radis Daïkon coupés en petits morceaux, un oignon jaune émincé, une carotte finement découpée, des gousses d'ail, du gingembre frais (bien se laver les mains après !!!), 5 cuillérées à soupe de sauce Tamari et l'équivalent je crois de d'une cuillérée à soupe de piment d'Espelette.

Une fois les morceaux de chou souples, je les ai égouttés et bien rincés, puis mélangés à la préparation pimentée. Hop dans 2 bocaux en pressant bien, j'ai laissé 2 à 3 cm d'air au-dessus. Comme je n'ai pas de bocal avec joint de caoutchouc j'ai utilisé mes bocaux de recyclage en glissant un morceau de papier cuisson entre le couvercle et le pot, au moment de visser.

Je les laisse une semaine à température ambiante et je les mettrai ensuite au frais dans le réfrigérateur.

J'ai hâte de les goûter.

Je me suis laissée déborder par les rendez-vous qui jalonnent mes semaines et la poésie a déserté ce blog quelques semaines. Merci Ingrid de ta question qui me ramène ici avant que je décide de migrer ailleurs et autrement. Je sais que les publicités jonchent les écrans et je m'interroge sur une structure personnelle, pérenne et singulière, sans influence commerciale.

En attendant c'est ici que mes écrits et lectures continuent à être herbergées.

Aujourd'hui je vous propose un extrait du roman Le grand jeu, de Céline Ménard. Un extrait qui évoque la mise en place de son potager.

Aujourd'hui c'est un extrait de "Je mange bien, ne t'en fais pas" que je vous lis, un extrait d'un récit de cœur et de cuisine écrit par Areno Inoue.

Je souhaite que ces lectures vous ouvrent des mondes à explorer.

Bonne écoute !

Un changement même deux, puisque mes rendez-vous d'hier ne me permettaient pas de publier ici, donc changement de jour cette semaine. Le 2nd changement c'est la forme : aujourd'hui je lis un extrait de roman qui est pour moi plein de poésie. Vous comprendrez vite en l'écoutant pourquoi je suis touchée par le texte, et au-delà, par la scène et son image qui se peint dans ma tête. Voire donnera naissance à des projets textiles.

 Cet extrait est issu de "La sauvagière", un roman écrit par Corinne Morel Darleux que je vous invite à lire, et à relire !

Je ne suis pas encore prête à partager ici ce que j'apprends depuis un an. C'est comme dévoiler une béance, une plaie large et profonde, dont je sens une cicatrisation lentement amorcée, très fragile encore. Ce sera bien que je fasse cette liste. Porter un regard tendre sur ce qui se joue pour moi, en moi.

En attendant, un clin d'œil de Jacques Prevert. Ce poème redécouvert m'a fait sourire : je le trouve irrévérencieux.

J'ai découvert les poèmes d'Antoine Emaz grâce à une autrice, Frédérique Germanaud, qui avait sur son fil Instagram publieé une photo de sa tombe. Extrêmement simple.

J'ai commencé par le recueil Caisse claire, qui réunit ses poèmes écrits entre 1990 et 1997. Je vous lis aujourd'hui le Poème de la peur, issu de ce recueil.

Bonne écoute !

Ceux que nous empruntons et ceux que nous laissons sur le côté. Ceux que nous rebrousssons. Ces derniers mois le brouillard était bas et je ne savais pas où poser mes pieds. J'avais même la sensation de faire du surplac, presque d'un arrêt. Et puis le brouillard se lève et me révèle la beauté de ce qui m'entoure ; et je vois aujourd'hui que j'ai avancé...

 Aujourd'hui  un poème de Cyril Dion, issu de son recueil L'orée du danger. Bonne écoute !

Et vous l'avez compris... aujourd'hui c'est poésie. Je vous lis le poème Soleil Soleil de Thomas Vinau, auteur de poésie et de romans, de romans poétiques d'ailleurs.

Les torchons en lin "fleur bleue", tout neuf, trouvés hier lors de la brocante d'Anzy le Duc. Parmi d'autres merveilles. Une robe de tissu indienne, un pantalon de l'armée, donc bien solide, pour maraîcher, une veste en coton retors bleu pour les marchés venteux, un panier, une nappe, enfin une écumoire pour mes futures teintures végétales.

Une jolie route qui serpente dans les bocages du brionnais pour y aller, cela a rempli toute ma matinée de dimanche. Seule, à mon rythme.

J'imagine désormais ce que je vais broder sur ces torchons en écoutant l'extraordinaire podcast Présages que je recommande chaudement. J'ai particulièrement aimé les interviews de Corinne Morel Darleux, Claire Desmares Poirrier à qui j'irai rendre visite, Laurent Castaignede qui m'a tant appris sur le sujet des transports, des décisions associées et leurs effets rebonds.

et les autres jours aussi...

Ici le mercredi je dépose un poème lu, interprété, à écouter.

Pour ce premier moment et célébrer la renaissance de ce blog, j'ai choisi un poème de Cyril Dion, issu de son recueil "À l'orée du danger".

Ouvrez vos oreilles !