De l'ombre et de la lumière

[Vue sur Saint-Paul - Londres]

Les semaines s'enchaînent et ne se ressemblent pas. Après avoir digéré l'idée du changement qui se profilait et dont je n'avais pas l'impression de maîtriser grand-chose, j'ai basculé à la fois dans l'action (que puis-je faire pour montrer ce dont j'ai envie ? auprès de qui ?) et dans le lâcher-prise, puisque je n'ai pas la main sur la décision qui aboutira.

En ce moment j'ai la sensation que des portes s'entrouvrent et je ne sais plus où donner de la tête. J'ai besoin de me recentrer pour écouter ce qui palpite au fond de moi, le reconnaître, et me donner les moyens de le nourrir par étape. Les calendriers de tout ce qui me tente me conduisent à ralentir la frénésie que je sens monter, que je laisse bouillonner en moi.

Comment tout ordonner pour que ce qui en sorte aboutisse ? Comme une bonne pâte qui lèverait, sous l'action conjointe des levures, de l'eau et de la chaleur douce, et se transformerait en pain croustillant et nourrissier.

J'ai soif, j'ai faim, de positif, d'humanisme, de valeurs alignées avec les miennes, de bien être humain, de joie. Je trouve de mieux en mieux mes sources et je m'y abreuve.